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Lutte alternative aux pesticides contre l'anthracnose dans les fraises à jours neutres sous plasticulture

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Rang de fraise sur plastique avec un ent

Objectifs

  • Promouvoir l’utilisation des biopesticides, seuls ou en alternance avec les produits conventionnels.

  • Diminuer la fréquence d’application en se basant sur la prise de donnée en champs.

  • Promouvoir l’efficacité de méthodes culturales alternatives aux pesticides conventionnels.

  • Démontrer l’avantage économique de ces pratiques alternatives.

  • Favoriser un changement de comportement vers l’utilisation de pratiques culturales reconnues.

  • Diminuer l’IRE et IRS en sélectionnant des fongicides moins à risque.

  • Diminuer la pollution par les pesticides dans les cours d’eau.

Méthodologie

Saison 2016
Le champ à l'étude comptait 4 parcelles :

  • Parcelle 1 : (témoin) entre-rangs avec paille, ramassage des fruits atteints et pesticides conventionnels

  • Parcelle 2 : Entre-rangs avec engrais vert intercalaire, ramassage des fruits atteints et pesticides conventionnels.

  • Parcelle 3 : Entre-rangs avec paille, ramassage des fruits atteints et bio fongicide Actinovate.

  • Parcelle 4 : Entre-rangs avec engrais vert intercalaire, ramassage des fruits atteints et bio fongicide Actinovate.

 

Saison 2017
Le champ à l'étude comptait 2 parcelles :

  • Parcelle 1 : (témoin) entre-rangs avec paille, ramassage des fruits atteints et pesticides conventionnels/biologiques.

  • Parcelle 2 : Entre-rangs avec engrais vert intercalaire, ramassage des fruits atteints et pesticides conventionnels/biologiques.

 

En 2016 et 2017 dans chaque parcelle, 5 stations de 10 plants ont été suivies. Dans chaque station, le nombre de fruits atteints par l’anthracnose / 10 plants a été comptabilisé deux fois à chaque semaine de même que tout autre symptôme sur le plant.
Notre témoin était le standard pour le contrôle de l’anthracnose (Utilisation de paille/ ramassage et sortie des fruits atteints et utilisation de fongicides conventionnels). Les autres parcelles ont donc été comparées à ce standard.

Résultats

Résultats 2016

  • Pour toutes les méthodes, le nombre de fruits présentant un symptôme d’anthracnose était sensiblement le même.

  • Aucune différence marquée au niveau du rendement entre la méthode conventionnelle et celle biologique

  • Une augmentation proportionnelle du nombre de fruits présentant un symptôme d’anthracnose du mois de septembre par rapport au mois d’août fût observée.

  • Le nombre de fruits atteints par la maladie semble être beaucoup plus en lien avec les conditions météorologiques de la saison et non la méthode utilisée.

  • Les conditions environnementales jouent donc un rôle important sur l’incidence de la maladie.

 

Résultats 2017

  • Pour les deux méthodes, le nombre de fruits présentant un symptôme d’anthracnose était sensiblement le même.

  • Aucune différence marquée au niveau du rendement selon les observations du producteur entre la méthode conventionnelle avec entre-rangs de paille et celle conventionnelle avec entre-rangs d’engrais vert intercalaire.

  • Une augmentation du nombre de fruits présentant un symptôme d’anthracnose du mois d’août et septembre par rapport au mois de juin et juillet fût observée.

  • Les conditions environnementales jouent donc un rôle important sur l’incidence de la maladie.

Conclusion

Avec l’ensemble des données recueillies et compilées, il a été possible de constater en 2016 qu’il n’y avait pas de différence marquée entre la méthode conventionnelle et celle biologique. Il a été possible de constater en 2017 qu’il n’y avait pas de différence marquée entre un entre-rangs de paille et un entre-rangs avec du Ray-grass ( engrais vert intercalaire). Pour les deux
méthodes comparées en 2016 et 2017, le nombre de fruits présentant un symptôme d’anthracnose était sensiblement le même.
Lors des deux années du projet, une importante période de précipitations à la mi-août coïncide directement avec l’augmentation des symptômes observés. La germination des spores et l’apparition de l’infection exigent un taux d’humidité relative de 100 % et des températures relativement chaudes de 20 à 32 °C. Ces conditions correspondent à celle enregistrée pour le mois d’août et septembre. Il semble que les conditions environnementales jouent donc un rôle important sur l’incidence de la maladie.
Du point de vue économique, la parcelle la plus économique du projet a été celle avec l’utilisation des biofongicides et de l’engrais vert en 2016. La parcelle ayant un coût le plus cher est celle reliée à l’utilisation des pesticides conventionnels et de la paille. De plus, l’utilisation de biofongicides a des indices de risque très bas. Nous pouvons donc conclure que l’utilisation de biofongicides et d’un engrais vert dans les entre-rangs serait un choix justifié du point de vue économique, environnemental et pour le contrôle de la maladie.

Pour plus de détails, contactez: 

Jacynthe Paré, agronome

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Rapport complet (2016 à 2018):

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