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Les bénéfices d’une rotation à trois cultures pour la santé des sols et pour le porte-feuille.

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Objectifs

La popularité grandissante des rotations courtes de type maïs – soya rend les sols de la région plus vulnérables à la dégradation dû au manque de couverture du sol en début et fin de saison.  L’ajout d’une culture de céréales et d’engrais verts intercalaire dans le maïs seraient de bonnes façons de diminuer l’impact négatif de la rotation courte sur la santé des sols mais la culture d’une céréale est perçue comme beaucoup moins rentable et les engrais verts comme des coûts supplémentaires.  Le projet vise donc à comparer des champs en rotation maïs – soya (MS) et maïs – soya – céréales avec engrais vert (MSC) pour évaluer l’impact de ces deux rotations sur la rentabilité des champs et sur la santé des sols.

Méthodologie

Des champs de maïs et de soya sont visités en saison pour mesurer les rendements, la compaction du sol et la qualité structurale du sol.  Les données de rendement et les données de régie de culture de chaque producteur sont intégrées au logiciel Rotation$+ pour évaluer la marge sur débours de chaque rotation (i.e. la différence entre les produits de la cultures et les charges variables).

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Résultats

Les données recueillies en 2016, 2017 et 2018 ont fait ressortir des différences importantes entre les deux rotations :

  • Le maïs en rotation MSC avait des rendements 17% plus élevés qu’en rotation MS

  • Les agrégats de sols étaient significativement plus petits et de forme plus arrondie dans la rotation MSC, signe d’une meilleure santé des sols.

  • Sur l’ensemble des rotations, la marge sur débours n’était pas significativement différente entre les deux types de rotation

Ces tendances ont été observées autant en 2016 qu’en 2017.

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Conclusion

Les observations faites montrent que la rotation à trois cultures à l’avantage de produire des rendements plus élevés dans le maïs et améliore la structure du sol.  En effet, sous rotations de trois cultures, les agrégats du sol plus petits et de forme polyédrique plutôt qu’angulaire.  De plus, l’introduction d’une culture de céréales avec des engrais verts n’entraine pas de pertes financières pour l’entreprise puisque les marges sur débours calculées pour l’ensemble de la rotation étaient identiques pour l’ensemble des rotations maïs-soya et maïs-soya-céréale.

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Pour plus de détails, contactez: 

François Quesnel, agronome

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Rapport complet (1 mars 2018):

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